LA GAZETTE DE MONTPELLIER (décembre 2013)

ROCK & FOLK (décembre 2013)

ZicaZic.com (novembre2013)

FEMAG (juin2013)

Nouvelle Vague (mai2013)

LA GAZETTE de Montpellier (avril2013)

Nouvelle Vague (nov2012)

ZicaZic.com (mars2012)
Il a cultivé sa fibre musicale à l’adolescence en attrapant comme beaucoup d’autres une guitare à bon marché refilée par un voisin chez qui elle dormait depuis des années et c’est en commençant à s’enregistrer avec le magnétophone familial que Jean-Philippe Rimbaud a fait ses premiers pas de ce que l’on ne pouvait pas encore décemment taxer d’artiste, se laissant bientôt charmer par les chansons de Miossec et délaissant du même coup son instrument pour se mettre à chanter, aidé dans sa démarche par une rupture qui lui inspirera une de ses premières chansons. De petits groupes sans lendemain en maquettes anecdotiques, Rimbaud finira par se retrouver au Chantier des Francos en 2003 puis par reprendre une guitare l’année suivante, sortant enfin un premier album chez Warm Up en 2005 et commençant à goûter à un succès légitime ponctué d’autres ruptures sentimentales, d’autres excès de boisson mais aussi d’autres rencontres. Rejoint par Olivier Merlet et son violon en 2007, ce sont bientôt les Découvertes du Printemps de Bourges qui salueront Rimbaud et c’est sur les mêmes scènes que Cali, Bashung ou Dominique A que l’artiste et ses complices se retrouveront, le projet « Retrouver Montcalm » commençant lentement mais sûrement à prendre forme avant d’être scindé en plusieurs parties dont la première, réalisée en compagnie de Gilles Martin, est enfin dévoilée aujourd’hui. On y découvre des mélodies sophistiquées et intimistes, des ambiances parsemées de joies et de fantasmes, de sentiments vrais et de sensations fortes, le tout ponctué de glockenspiel, de mélodica ou encore de toy piano qui apportent un côté théâtral des plus attachants à un ouvrage partagé entre sa dimension oppressante et son côté très élégant. Quatre titres seulement, mais quatre titres qui nous transportent vers des poèmes alambiqués dignes de Gainsbourg ou de Miossec, quatre titres qui interpellent et qui invitent à en découvrir un peu plus de l’univers étrange mais attirant d’un artiste taillé sur mesure pour réussir. Vite, la suite !

TVSud (29fev2012)

 

IdolesMag (fev2012)
.....Ce nouveau projet, « Retrouver Montcalm » est pour le moins ambitieux. Il allie musique, cinéma et écriture. Il y est beaucoup question d’amour, sous toutes ses facettes, de désamour aussi. Difficile de se projeter avec seulement quatre titres, et pourtant force est de constater qu’une réelle ambiance se dessine. Un univers du domaine de l’intime, entre poésie, chanson et pop song....

Live In Marseille (fev2012)
...Ce soir une affiche que je ne voulais pas rater avec Elko (ex Francis Moderne) et Jean-Philippe Rimbaud dont j'écoute beaucoup le nouvel EP en ce moment....
Jean-Philippe a eu beaucoup de mérite d'assurer un set d'une heure dans ces conditions. Aux silences timides et à l'écoute polie il répondait pas des petites phrases second degrés amusantes voire légèrement cyniques...Les morceaux de son nouvel EP comme Princess, T'allonger, Mexico seront joués sur la première moité du set dans des versions assez dépouillées. Tout comme un morceau qui fera très Mendelson. Difficile de rendre la richesse des morceaux du disque seul sur scène. Sur la deuxième partie du set il s'auto-samplera (percu, guitare, chœurs) un peu plus ce qui lui permettra de faire des morceaux qui ont plus de coffre. J'accrocherai tout particulièrement sur le morceau plein de hou hou ! où il est question de baiser du matin...
pirlouiiiit

Fanzyo (oct2011)

La gazette de Montpellier (14juillet2011)

MIDI-LIBRE (13juillet2011)

CHORUS, les cahiers de la chanson (printemps2009)

Culturaioci (12 mars 2009)

AVUI (18 mars 2009)

El PAIS (18 mars 2009)

START UP (mars2009)

GUIA DEL OCIO (mars2009)

MIDI LIBRE (03 mars2009)

CHORUS, les cahiers de la chanson (dec2008)

"En 2006, Rimbaud (c'est son vrai nom, hé oui) avait intrigué dans le paysage musical avec Le jour de l'explosion. Un album sombre (Chorus n° 55), bâti sur un parlé-chanté qui rappelait fort celui de Dominique A. Avec, dans l'armoire, quelques autres fantômes familiers, dont celui de Noir Désir. Deux ans plus tard, voilà Ni même en Sibérie, un opus tout aussi singulier que le précédent mais plus ambitieux, plus produit, plus complexe aussi ; à l'image de son emballage signé David Richard, auteur et dessinateur de BD. D'entrée, on se dit que Sous la neige a tout pour faire un excellent tube radio, carré et efficace, donc que Rimbaud a changé de régime. Tout de suite après, pourtant, les choses se "déglinguent", ou plutôt reprennent leur cours tortueux, imprévisible, faussement bancal, déstabilisant, radicalement obsédant. On cherche un instant à ranger quelque part ce drôle d'oiseau qui, c'est vrai, découpe sa prose comme Maître A, rappelle parfois vocalement Yves Simon, Bertrand Cantat et autres nobles référents, mais ne ressemble en fait à personne. Entre l'univers rock, dont il est incontestablement proche et celui de la chanson, qu'il explore sans entraves, Rimbaud est une belle énigme à apprivoiser."

FRANCHUTA.COM (dec2008)

IDEM (nov2008)
sur la couv ...

LE DAUPHINE LIBERE (13nov2008)

PARIS PANAME (19nov2008)

ADRENALYN (nov2008)
http://adrenalyn.net/critique/2049-ni-même-en-sibérie

"Rimbaud, c'est un piège, un traquenard musical. Après Le Jour De L'Explosion en 2006, le chanteur à la voix nonchalante récidive (pour la troisième fois en tout), avec ce Ni Même En Sibérie, qui vous fera patauger dans la poudreuse immaculée de son univers. Un principe de départ sympa, à l'image du premier titre Sous La Neige, qui pose ses raquettes entre une pop française presque dionysiesque et un texte entêtant.

Et puis on s'enfonce davantage dans la steppe, et on cerne mieux le bonhomme. Rimbaud, fidèle à une certaine idée du patronyme, est avant tout auteur de textes, léchés et réfléchis, coulant avec une sorte de retenue poétique assumée. Rimbaud file ses métaphores, fait des boucles avec ses images fétiches de paysages enneigés et d'âmes soeurs disparues. En musique, ça donne quelque chose entre Dominique A, Vincent Delerm (pour la voix un peu monocorde sur tout le long du disque, qui peut lasser), et Alain Bashung pour les ambiances et le texte presque parlé et hypnotique (En Plaine).

Les arrangements sont pas idiots, bien placés, pleuvant doucement comme des flocons sur des thèmes inlassables. Rimbaud a deux atouts : celui d'aller jusqu'au bout de son univers, et celui de jouer sur les dissonances et les déséquilibres pour servir ses ambiances. Car on a rarement entendu un côté aussi décalé musicalement tout en restant autant soft : de la voix qui chavire constamment en fin de vers (La Russie), histoire de ne jamais se sentir à l'aise, jusqu'à certaines guitares (Ca Tourne, Les Parcs), qui alimenteront votre sensation d'être dans un autre monde où l'harmonie est une conception extra-terrestre.

Une sorte de Sibérie fantastique, personnelle, résumée plutôt vite et bien (35 minutes pour onze titres, un bon effort de concision qui évite les allongements inutiles), mais d'une langueur froide et frustrante, peu agitée hélas, qui laisse un goût amer. De préférence adressé aux fans de la chanson à textes."

20minutes PARIS (4 nov 2008)

L'INDEPENDANT (5 juillet 2008)


MIDI LIBRE Carcassonne (5 juillet 2008)

"Rimbaud en première partie d'Ours Auteur, compositeur et interprète, Jean-Philippe Rimbaud assurera la 1 re partie d'Ours (ci-dessous). Déjà auteur de deux albums, Que les jardins et Le jour de l'explosion, Rimbaud a récemment sorti son 3 e opus, Ni même en Sibérie. Dans son dernier album, le globe-trotter développe son travail sur l'intime. Oublié le rock sombre et grave du Jour de l'explosion, place à la rencontre des guitares acoustiques et électriques appuyées sur des samples. Une réussite qui lui a notamment valu la reconnaissance de Dominique A, dont le site héberge sa reprise de L'attirance.
Ce soir, à partir de 20 h, place Carnot. Concert gratuit."

VAR MATIN (24 juillet 2008)

"Chapka sur la tête, affublé d'une étoile rouge, bienvenue en Sibérie. Le public joue le jeu, simulant en cœur le blizzard. " Il fait froid " le chanteur solitaire est dans son élément. Les steppes arides d'extrême-orient comme terreau fertile à la culture de son imagination sonore…Tantôt ballade dépressive, tantôt rock progressif, Rimbaud brouille les pistes."

Sur la même longuer d'Ondes (juinl2008)
---ON Y CROIT ---

Francofans (juin/juillet2008) :

Nouvelle Vague (juin2008)

IDEM (mai2008)

The French Touch (mai2008)

"Tapie dans chaque angle des chansons du nouvel opus de Rimbaud, la toxine musicale de ce Montpelliérain est un chaos sur les chemins de traverse d'un road movie fictif. Si en première partie d'album, Rimbaud semble avoir consommé son écriture sombre et violente, il en efface l'hostile lutte intérieure des sens pour puiser vers une musique qui unie la chanson et la pop dans un mariage rationnel. Le climat devient plus lourd au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans le limon, comme si il n'avait pu se défaire de toute cette torpeur angoissante qui exige à ses chansons un périmètre obligatoire.
Rimbaud possède la jugulaire tension incisive de Dominique A, et à chaque mouvement il y a un basculement vers un flottement qui le rapproche de l'acrimonie d'un gars comme Miossec. C'est dans ces instants que Rimbaud profère à son voyage illusoire la plus grande bifurcation. « Ni même en Sibérie » est un voyage mélancolique qui plonge dans un étang obscur, en soulevant la vase il y purifie un rock nerveux et tendu, avec un vent mauvais pour souffler sur les braises. On a pas souvent la possibilité de sauter à pieds joints, les yeux bandés dans l'amertume, pourtant elle s'y dévoile à nue comme une rédemption salutaire car elle efface la colère, la nausée.
L'album est exigeant dans sa démarche musicale, ses textes sont toujours aussi délicats, précis et volubiles. Rimbaud possède une écriture belle et sensible qui lui noue en quelque sorte les pieds vers une musique dont le spleen se charge de malaise et de rage comme les nuages de pluie diluvienne, d'éclair fulgurant, de tonnerre inquiétant. Ce disque n'est pas à prendre à la légère, même si il apparaît chargé d'affliction, de redondance poétique, il est rugueux, saillant et accueillant comme le jour où l'on part s'assoir à côté de soi pour y vomir la vie rêvée des anges."

Sur la même longuer d'Ondes (avril2008)

"Ce troisième album révèle de nouvelles facettes de cet auteur-compositeur-interprète qui officie à Montpellier depuis 2001. Il s'éloigne ici du post rock sombre de son précédent opus pour revenir à une chanson hybride, où l'électro et l'expérimental ont toujours leur place. Le titre Sous la neige et son rock light rehaussé de violons à la Louise Attaque sent le tube à plein nez. Une tension lancinante traverse certains titres, quand les séquences de guitare et basse tournent en boucle pour installer une ambiance hypnotique. On se laisse prendre par cet effet " jeu de miroirs ", la tête tourne. Qu'ils parlent de la fille qui s'endort, de celle qui ne va plus à la rivière, ou qu'ils dessinent d'angoissants paysages, les textes ont ce qu'il faut d'ambition et de finesse pour nous scotcher les pieds au sol. On pense tantôt à Noir Désir, tantôt à Dominique A… Ca vaut le détour !"

Montpellier plus (4avril2008)

La Gazette de Montpellier (3avril2008)

>>>> Chronique

- Interview

IDEM (mars2008)

"Le 3eme album du Montpelliérain sculpte une chanson folk-rock élégante et dépouillée sur fond de beat électro légers. Ciel de guitare acoustique percé de guitare surf ou stridente, nuages de samples tribaux ou savants, ombre de violoncelle, bruit de voix sourd (Dominique A, Y. Simon …) : Rimbaud retrace une géographie intime de gestes et sentiments où les souvenirs sont des visions glacées par la lumière blanche du crépuscule… en prime une vidéo de 18 min."

Nouvelle Vague (mars2008)

"Rimbaud est obsédé par le souvenir d’un voyage qu’il n’a jamais fait. Il l’exhume à travers des chansons étranges. Le ton est dur, mais la voix est douce. Chaque mot s’échappe de la gorge de l’artiste comme la fumée d’une cigarette, laissant les paroles se fondrent dans des textures instrumentales sombres et mélancoliques. Une basse grave et un violon profond donnent une épaisseur dramatique à des textes très personnels. C’est un disque qui ne ment pas. La poésie de Rimbaud se retrouve perpétuellement face à de nouveaux carrefours, et à chaque fois le chanteur opte pour les chemins les plus aventureux, les plus surprenants. Avec ce très joli (et déjà troisième) album, l’auteur compositeur nous embarque pour une croisière dans l’archipel de ses rêveries. Certes, le garçon est difficile à cerner, mais sa singularité en fait un artiste à part." Jean-Philippe Blanchard

La Marseillaise (jan2008)

Idem (jan2008)

Idem (mai2007)

"Rimbaud est dépressif, Rimbaud est un poète, Rimbaud est enragé et Rimbaud sera aussi sur scène pour présenter ses nouvelles chansons hybrides d'un rock post moderne à la Dominique A. Appuyé par des projections vidéos, les concerts de Rimbaud dérangent, fascinent ou surprennent mais ne laissent jamais indifférents"

Midi Libre (avril2007)

"Le chanteur Rimbaud confirme, avec son nouvel album, Ni même en Sibérie, qu'il est l'un des talents les plus singuliers de Montpellier. Sa chanson française possède la beauté lumineuse d'une pop subtilement électro mais laisse sourdre une tension angoissée, relevant, elle, d'un rock libre et profondément lettré"

La Fresto - Blog (01.04.07)

"Album mêlant les genres, rugueux, indéniablement rock, à l'écriture fine, baigné des quelques joutes worldtrad ou électroniques ; Ni même en Sibérie respire une certaine maturité. Ce n'est pas un terme que j'aime employer en musique, c'est tellement pompeux, mais là, j'avoue que c'est une évidence. Rimbaud les griffe ses guitares et ça suinte. C'est tout simplement attirant et sec ! Et puis, je n'oublie pas la qualité des textes. L'ouverture de la piscine, à elle toute seule, vaut le détour."

Staya.net (sept2006)

4 ans après son premier opus, Rimbaud, est depuis quelques temps, de retour dans les bacs avec un nouvel album : le jour de l’explosion.Rimbaud armé de sa guitare électrique, chante des textes d’une rare beauté : entre descriptions (BB, la ville, l’usine) et histoires (des amis, la soirée, de quelques souvenirs) qu’on pourrait croire tirées de vieux bouquins. Bref des textes cent pour cent chansons françaises qui prennent aux tripes, qui font réfléchir. Quoi qu’on en dise Rimbaud ne laisse pas indifférent, son accompagnement minimal à la guitare électrique donne un véritable cachet à ses compositions, je ne sais pas ce qui nous marque le plus, ses textes ou ses rythmes entre Eiffel et Noir Désir. Ce que je sais, par contre, c’est qu’une fois écouté Rimbaud, on n’écoute le rock d’une autre façon. Rimbaud à su maîtriser les sons, les textes, et offre un album d’une rare intensité lyrique, un magnifique album qui ravira les amateurs de chansons françaises et de rock.

Rock & Folk (sept2006)

"Il peut paraître gonflé pour un chanteur de s'appeler Rimbaud sauf s'il s'agit de son véritable nom, ce qui est le cas. En activité sur Montpellier depuis 2001, l'auteur compositeur interprète n'a fait appel pour son second album qu'à un seul musicien, mais cette formule minimale accompagne paradoxalement un virage rock, à base de guitares et programmations efficaces. Les atmosphères convulsives et sombres mettent en valeur des textes poetiques qui manquent pourtant de mélodies fortes sur lesquelles s'appuyer."

Rock One (mai2006)

"On pourrait presque penser qu'Arthur est l'auteur de cet album, tant l'ambiance sombre rappelle l'univers du poète. Le parlé-chanté de Jean-Philippe renforce l'impression de vers mis en musique. Pas tout à fait chanson, mais pas complètement rock non plus, ce sont surtout les arrangements électro qui sèment le trouble ("De quelques souvenirs"). Bref, bien que dans un style un peu à part, on n'est pas très loin du "Des visages des figures" de Noir Dez. L'auteur délivre un second opus constitué d'un savant mélange de sensibilité et de force, non dépourvu d'humour, qui ravira les fans de chansons à textes"

Nouvelle Vague (mai2006)

Deuxième album du groupe sétois Rimbaud. Le jour de l’explosion fait suite au très remarqué Que les jardins. Jean-Philippe Rimbaud explore un peu plus loin son univers torturé que l’on pourrait qualifier d’électro-rock dépressif, tant il est sombre dans tous ses accointements. Sur des programmations rythmiques lasses se traîne une guitare électrique lourde. Les compositions sommaires aux ambiances quasi minimalistes se parent de textes travaillés au ciselet. En artisan minutieux, Rimbaud taille ses petites misères pour en extraire de noirs joyaux. On peut très bien se sentir rebuté par les relents morbides de cet album, tant s’étale sur chaque piste le désespoir, Thanatos et son orchestre. Mais on ne peut lui nier ses qualités : de ce disque émane une certaine beauté, et malgré les apparences de la tourmente, une chaude humanité. On souhaite bonne chance à Rimbaud, et qu’il “ meure d’une mort lente ”.

Chorus, les cahiers de la chanson (n°55 printemps 2006)

"Plutôt culotté, ce jeune homme à l'allure sage, d'emprunter pareil pseudo ? pas le moins du monde, car Rimbaud (Jean-Philippe) est son véritable nom. Alors, dit le montpelliérain, autant assumer jusqu'au bout. D'autant que l'univers qu'il explore avec son deuxième album - le premier, que les jardins, est un autoproduit de 2001 - aurait probablement plu à Arthur. Car c'est un disque authentiquement rock dans l'esprit, mais singulier dans la forme, qui nous débarque là. Singulier par des textes plus parlés que chantés, à la lisière du gouffre et du malaise ; dont le phrasé rappelle ceux de Dominique A, Serge Teyssot-Gay et Yves Simon. Singulier par un climat fait de programmations et de guitares électriques obsédantes (Alban Galiana), souvent saturées, que l'on croirait souvent chevauchées par Rodolphe Burger, l'ex Kat Onoma. En clair, c'est du tout bon qui ruisselle de cet étrange opus qui accroche l'oreille un peu plus à chaque nouvelle écoute ; un ovni nocturne et un brin dérangé, ou les mots et les sons se fondent en un manège d'images fortes et troubles, dont on ne sait jamais vraiment, au frontière du rêve éveillé où l'on s'englue, la part de cauchemar et de réalité angoissée." Jean Théfaine

Idem (fév2006) :

"Après un premier reccueil de délicates chansons acoustiques, le groupe montpelliérain Rimbaud, resserré autour du duo Jean-Philippe Rimbaud (voix, programmations, guitare) et Alban Galiana (guitare) durcit le ton sans hausser la voix. C'est donc un Rimbaud délibérément atone qui évoque ici ses saisons en enfer et ses illuminations d'enfance, sans complaisance ni nostalgie (BB) et dépeint des ambiances délétères où fricote avec le quotidien ("L'usine", "De la route"). Alentour, des guitares toutes en dissonances, rappellent Diabologum, le Dominique A de Remué, et plus généralement l'esprit du regretté label Lithium."

Francofans (fév2006) :

"L'univers de Rimbaud s'inscrit plus dans le sillage de Diabologom et Programme que de celui du poète de Charleville-Mézières. On retrouve, en effet, la même ambiance musicale, l'instru angoissante et stridente, un chanteur qui parle plus qu'il ne chante avec toutefois une rythmique et des arrangements plus «pop» que ceux de Programme. On retrouve également les mêmes thèmes que les toulousains, à savoir la ville, l'ennui, l'absurdité de beaucoup de situations du quotidien et une même manière de manier les mots, de libérer la prose au point de sortir du carcan refrain/couplet qui sclérose parfois la chanson française. Un groupe à suivre, donc pour son originalité et son ambition..."

Thefrenchtouch.org (décembre2005) :

Rimbaud a conçu le rock qui se tranche la carotide, un rock qui cherche le nerf, la veine qui va faire tout exploser. Seulement on est avant l'implosion et Rimbaud use de cette tension pour tendre un maximum la pression. Si il utilise un chant minimaliste, un chant semi parlé, scandé, c'est pour mieux appuyer sur les reins de ses textes, non pas pour alourdir son propos mais pour écraser la respiration des mots.
On pense au "Remué" de Dominique A en moins fort, moins habité forcément, mais en digne descendant de ce rock saillant, dont l'épure applique l'apprêté sonore chère au duo Mobiil. On pense, on pense et puis à la relecture c'est les textes arides qui vous sautent à la gorge ensuite la musique prend ses distances sur une pente sinueuse et c'est en écoutant cet homme qui fait face à ses désillusions que le rock en profite pour lui trancher net la carotide.

ConcertAndCo.com (octobre2005) :

"Quand un groupe ressemble trop à un autre groupe que je connais, ça a tendance à m'irriter surtout si cet autre groupe n'a pas encore connu la reconnaissance médiatique qu'il aurait mérité. Ici dans le cas du duo Rimbaud, il y a une très forte ressemblance avec l'ex duo Mendelson (devenu quintet) mais curieusement ça ne m'agace pas. En effet Rimbaud fait de la chanson rock un peu glauque comme Mendelson avec un petit quelque chose de Jérôme Minière pour le chant minimaliste. Rimbaud analyse les petits gestes et comportements de la vie de tous les jours … et les met en musique. Sur 2m76 qui par son coté obsessionnel aurait pu aussi être écrite par Katerine, on pense aussi a Serge Teyssot Gay nous livrant une version moderne de Les Vieux. Le dernier morceau Contre des murs a cappella avec ses couches de voix qui se superposent est assez saisissant. Si les textes sont pour la plupart déclamés plus que chantés par Jean Philippe Rimbaud, en revanche la musique souvent trip hop peut être plus entraînante voire sautillante grâce aune guitare saillante. A noter pour ceux qui veulent pénétrer un peu plus dans le monde de Rimbaud que ce disque comprend une plage multimédia très riche et très bien fichue avec clips, live, inédits et tout le bardas. "

Les indépendants (sept2005) :

"Deuxième album de Rimbaud (c'est son vrai nom), dernier défenseur d'une certaine élégance pop dans une chanson française à la croisée du rock anglo-saxon. Alors que la musique dégage tantôt une énergie et une fureur dévastatrice, tantôt une alchimie sonore salvatrice, la voix reste là, impassible et néanmoins revendicatrice, car servie par des textes impeccables. Chroniques d'une vie quotidienne ou réflexions plus métaphysiques, les 10 chansons de cet album ont toutes en commun de révéler le talent de l'homme qui les a écrites, composées et jouées sur ce disque."

Nouvelle Vague chronique de la version maquette de l'album " le jour de l'explosion " (mai2005) :

"Deuxième album pour le sètois Jean-Philippe Rimbaud. Poète dans l'âme, Rimbaud nous livre des textes " parlés " plutôt que chantés, sur fond d'électro rock tendu et torturé. Deux guitares et un peu de programmation viennent animer des textes personnels et bien écrits, abordant des thèmes diversifiés. Respectable." MB

Midi libre Alès (Juin2004) :

"Rimbaud explore le côté obscur du rock. Jean-Philippe, leader de ce groupe, livre son univers minimaliste "

Midi Libre Sète (juillet2003) :

"Les deux chansons d'En attendant/ la ville et janvier se ressemblent. Même progression linéaire, musique linéaire qui évolue autour d'accords de guitares. Les paroles ne sont pas vraiment chantées, ou alors ponctuellement, mais déclamées, comme s'il s'agissait de poésie. Imperceptiblement une
ambiance se crée, une atmosphère. "

Buzz (fev2002)

"Minimaliste et travaillé, cet opus (Que les jardins) invite à l'écoute de textes très bien écrits. "

Nouvelle Vague (fev2002) :

"le groupe rimbaud apporte à la chanson française un mélange acoustique-électro savoureux et relate le quotidien avec une certaine désillusion "

Abus Dangereux (dec2001) :

"Dans la lignée stricte de la nouvelle chanson française qui utilise un chant appuyé et détaché et la pop dépouillée. Sûr, rimbaud a quelque chose sorte de Ignatus plus sérieux, de Dominique A la tête sur les épaules."